Pensées sans langage

Pensées sans langage

Un courant condensateur dsaimante l'tincelle, tandis que l'atmosphre rarfi l'extrme, spare les fonds gazeux par une lectricit de parafine. Le socle ngatif de la machine prend naissance dans une grosse boule, hypothse d'intrts de petite taille dans un parc spcial. Les pierres prcieuses ont la mme dimension accidentellement et en dessous. Pour viter l'indicateur disponible, la bobine de verre aura la forme de pntration sur la plaque visuelle d'un tube fugitif ou sur une solution simultanment neuve, munie d'un vide gal la somme des nergies hors d'usage. la tte sur mon paule comme rponse ma pense et devant moi une figure imaginaire rappelle mes flottants souvenirs vgtation jolie d'impatience fiance conversation d'amour qui n'est pas un service militaire je vois dj la petite croix garnie d'un ruban fumant une cigarette au-dessus des dmolitions j'ai trouv la poule malade laisse-moi t'embrasser cliner en massages le secret de la vertu joie nave de bonheur regardant la fidlit qui aime les vux de chastet en fils de madone bordel de soir us je m'en vais tout bas gracieusement comme du velours noir mon amoureuse d'osier dans la chambre marie chantonne sur ma poitrine le printemps est aux aguets dans ma chair comme moi il cherche une langue de chatte crmonie de cul pour voir l'horloge de soie dans une lettre d'ambassadeur grosse bte dshabille l'amour mange les petits costumes des jeunes filles avec une baguette habille en chansonnette le gnie admirateur des promesses fait honneur aux songes chapelet yeux bleux de profil le bon got devrait tre le contraire de l'ennui il est prtentieux et chatouilleux comme un des sept psaumes de la pnitence postiche mmoire dans la librairie du thtre anim des insolences d'une rputation thorie un joli garon laisse une odeur de cheveux noirs hippodromes anvrisme Kohol il y a beaucoup de coloniaux jolis garons air de violoncelle crpe de chine sous les jupes son il prpare la limite parfum il fredonne le hasard dans le corridor dramatique boire une tasse de th comme une femme facile je ne veux pas de cette aventure dans l'atmosphre fade dont chaque signe saisit mes mains avec une odeur vague de gens du monde le potin est une srnade en chambre dans l'espoir de tenir compagnie la vie d'ennui remarques auxquelles il ne faut pas prter la moindre intention mlancolique cimetire anglais dont la plupart des habitants ont une fausse position au cinquime acte toutes les oreilles sont surnaturelles mon valet de chambre est le paratonnerre des bonnes nouvelles mourir de faim sera toujours une source de regrets si vous raisonnez par-dessus toute la probit le pain et le sel ont un costume vraiment pittoresque mais je ne veux pas vous ennuyer en vous le dcrivant aider ses amis comme vous l'entendez pourrait brler la cervelle d'un fou mais vous pourriez obliger davantage si vous n'aviez pas le mme calibre le juge questionnait hostile elle se mit sangloter charges graves de complicit au dessert les verreries ples s'imposent l'admiration en reflets discrets du Nord au Midi fascination profonde des raffins du gnie lieutenant du pass espagnol qui a perdu ses sens vous voulez une passion au-dessus de tout le monde mieux vaut l'abb almanach et borgne car cela revient au mme maladie douloureuse du progrs social les rgions europennes ont un caractre militariste posie anglaise des problmes de calcul fe anti-militariste nuisible du progrs moral la nappe est mise toute le journe chez moi affection de vivre avec subtilit les rues sont vides au Champ de Mars je suis seul la cigarette aux lvres tristesse incurable de fers rougis concours de tombeaux tals qui descendent d'un navire de collection comme toujours une femme falaise a un coup de bec sournois coup en deux et l'cume des vagues a une odeur de poisson fum des curieux malpropres dans la nuit sommeillaient avec un mouvement d'eau-de-vie enfant mort dans la chambre fausse gentille et amusante pour la premire fois elle est enceinte isole dans le dortoir des humiliantes situations ma famille rit sur la yole avec des yeux spirituels vapeurs symbole d'album dans un corps champtre enlac dans la campagne impntrable comme l'obscurit monsieur le cur de la grossesse l'cho chrtien est une excavation dans la neige jusqu'au poitrail gant goudronn par le mystre pench l'homme cerveau introduisit dans la vie ce que Dieu n'a pu faire l'intelligence Dieu inventa les maladies l'homme les mdecins Dieu inventa la reproduction l'homme l'amour le ciel est froid sur le bcher public connaissez-vous l'amour l'amour c'est moi si vous voulez et toutes les femmes ont une ancienne image et un nouveau chagrin cho de la torture abrit de gravit lentement sous la table la ficelle du docile amant s'assied dans un lit cte cte avec moi rien que nous deux fait sourire les femmes une caresse me ramne la voir ses mains battent comme un cur sur l'idole grasse aux yeux luisants scne tourbillonnante comme dcor de la limaille d'or javanais un coquillage mince entre les cuisses danse la marche dans ce corps croquis la peau posie accapare sourit comme un jeune homme qui vient d'tre prsent et discret comme un talage pauvre vous connaissez le sublime d'une passion bouffie deux dcoupures dans le fard des divagations d'automate cauchemar cosmopolite la curiosit s'exaspre dans une haine d'infinie candeur le charme de l'aube tyrannique voudrait des enfants violeurs d'ennuis magntiquement le lit coiff de soie rduit la lgende gigantesque du fumeur d'opium vingt quatre heures Versailles satures d'ennuis flnerie vicieuse d'un homme faubourg parisien gardez-moi de la curiosit et encore d'autres vices du chapelet travers le monde qui semble endimanch au contact des vies distingues mes compatriotes voyages extnuants dans l'atmosphre des muscles mnagerie civilisation je reconnais la sensation de mon trac extravas les illades braques sur moi nationalistes du thtre maillot haleine lourde et ride en forme de gare toute la socit inconsciemment a la hantise du cadavre mon mal petite idole devrait me gurir d'une descente de police nature qui dforme mon rve caprice la pointe du printemps ouvrier a l'obligation d'ouvrir les persiennes du Soleil galopades de vaches et valets de ferme moissonneurs avant l'hiver d'un beau soir bousculant les coquelicots d'un songe aucun mystre femme antichambre tu empestes la plaisanterie dans le sommeil des persiennes closes gratignes d'un regard voyou toujours insaisissables comme les dollars les regards de l'amour suprme vertigineux et sveltes s'enveloppent de luxe car l'preuve des beaux morceaux peut se vautrer au muse de la lune parfaite des champs de batailles toute morale devrait mourir sous un climat renouvel d'atmosphre parasols couchants des terrasses sans scrupules mcheurs de fleurs de l'extase androgyne stupeur qui ricane dans le clair-obscur des esprits priez les objets oublis vous verrez enfin la peinture cloisonne des toiles candides dans la cellule du hasard parfum haillon de grand homme portant sur l'paule son dner trompeur rcolt entre les murailles d'ardoises de mon enfance rachitique le jour est ptrifi dans mon cur en tte--tte avec mon pass l'ennui a des nuances jaunes je le regarde comme s'il devait mourir connaissez-vous le nez au vent au bord du trottoir comme de l'eau sale visage de satyre sous l'air frais du matin de luxe et le plaisir a un gibier de rendez-vous spectres derrire une vitre dconcertante l'espace de l'eau charmant l'ouvrage garniture de jupon les contres lointaines sentent la ralit bleu exagr de lumire immobile vague sourire mal mari des espces en face de Dieu les roses mystrieuses sorte de plerinage sur un petit cheval blanc dmangeaison de la confession sur la mer amas navr venant au trot frl le long de la route relique aux aurores de la boulangre aujourd'hui et depuis longtemps les ruisseaux ressemblent des petites femmes une joie de vivre rvant tout haut a ne signifie rien pour regarder ailleurs religions gostes de l'humanit mon visage ressemble aux ruisseaux mais personne ne viendra almanach secret des grandes aventures dans l'escalier je ne vois rien mes amis savent tout feuilles publiques des potins fabricants de gnies et d'imbciles opration de toilette monstres assis dans des fauteuils illimits avec des yeux une bouche un nez sous le fumier aux mouches les petites fleurs la surface des marcages machinalement respires dans leurs nudits de lumire blouissent l'enthousiasme de la luxure bibelot de haute banque en manteaux de soir malade cette dame est plus jolie qu'une aumne de monnaie d'or ensoleille par les oreilles des quipages que mon enfance imprime une fois surtout les exercices de sbile dans une gele comme un corps de noces agenouill rasent des poissons lgers sur une pierre o nage un acacia ple et mignon un cubiste m'a dclar que j'tais fou en silence peu peu le billement des rves insomnies attirance du mal cach appelle la timidit impossible des planches grimoires je suis sduit par les passions abus les fournitures horloger d'autrui la poche d'un habit neuf a un trou pour voir le rosaire du pass dans la nuque son manteau de fourrures est tomb du nid je vis ma vie anmie frotte aux fards de la nature la poussire des sicles sait la vie d'une tte coupe il faut aimer les individus dans un baiser aventureux arabesque des poitrines nerveuses suggestionnant la tradition vers la mer une desse m'a dit que son caraco cherchait l'insaisissable aquarelle nostalgique des religions sphre vente dans l'enfilade stupeur j'ai l'il dans l'eau la lumire des bougies les tapisseries sont peu sympathiques et mon cur demeure habit par l'amour les tasses vides reposent comme les brumes ftus derrire les maisons la rputation vagabonde aprs dner des bouches encore humides comme une pluie de portraits sur un mur couleur irrespirable du sexe des lgendes masques l'image des hautes colonnes o les sicles tranent volue autour d'un courant rigide dans l'architecture de notre vie personnelle gnration qui n'aspire dans cette ambiance cercle plastiquement qu'au pavot du geste rapide quelles charmantes gens les artistes attachs aux brancards de l'art je n'ai pas un sou pour acheter une uvre d'art montez tous et restez-l montez jusqu'aux cuisses ttons tout est froid les herbes grimpantes ont une odeur clair seme crmonieux microscopes des gnrations grises avant-garde tout veille l'argent sans succs a des relations mystrieuses en toilette de nuit mlancolie pressentiment anti-physique sans raison comme le soleil molles ondulations intrts et souffrances brviaire de salon pouse humide aux intentions bourgeoises un cornet de papier a des sons l'armoire glace symbolique danse du ventre des princesses mon cur subsiste dans les Maisons de fous mimique imaginaire d'un pouvoir spcial le visage humain ressemble une lettre suspecte symbole lucarne des pchs matelots veills aux souterrains intimes 15 mtres de large sur 23 de long bijou spcial des nuances effaces Florence est courbature par les mots arts et beaut on peut entre les cils italiens comme une main bleue ou pourpre en quelques minutes flairer une tirade apocalyptique soyeux et luisants devant un minuscule public les instruments morbides de bois brod vision hors de ma tte ont un sexe et un ge multiplications invitables l'entresol socialiste billard carambolage du mariage coliques de plomb facteur de bonne grce mais vous savez bien que cela n'est pas srieux les expositions de peinture ressemblent un rgiment de ngres et les grands hommes sont des confesseurs thories d'idals arguments car la balance aryenne n'est pas inapplicable dans les bals populaires comme la virginit des hommes celle des femmes est une blague les vierges ressemblent l'incapacit militaire coup de thtre de la morale bourgeoise je vois seulement des murs lches questions d'hygine qui ressemblent aux caresses de vingt-cinq ans donc peu prs comme des enfants dont l'esprit indocile avec ddain naturel sans se soucier du chapitre boutique d'illusions met le verrou rsonnance thtrale mtallique impossible de fantaisie dans le prolongement romanesque de mi-carme le coup des temptes est un pneumatique dfigur par une grimace la mode srnade dniche dans la turbulence ouverte sur une cabine carre les naufrags sur le rivage attendent en quelques parties la marche des calligraphes dans les anfractuosits comiques des muqueuses tout cela riant aux larmes sur le yacht au crpuscule bougie silence une tache longue et obstine jumelle imperceptible des curs romanesques attaque les bons tireurs en face de moi les faits divers de tlgraphie sans fil joueurs de tam-tam nostalgique drages dfiance coup de soleil armes de parade marques la panique maigre et fluette rien n'est chang les trafics prohibs scnes de Paris toiles et impresario vedettes d'aventure taille athltique absolument vide d'un coup d'il pidestal arien dans les remous moyens des lames cyclone ferr en parasol d'autruche l'heure comiquement a un doigt sur sa bouche avec des airs comestibles rascasses au nez chaud talents mondains cabotins hors de vue escortent les illusions chres dlicieusement un hros devant une femme est un tre surnaturel comme les langoustes les pieuvres et les hautes herbes tout homme charg de missions a des yeux nerveux aux beaux gestes accessoires d'amour docile contre la misre des curs entrevus au ciel azur or fausss dans la direction d'artificielle indulgence il y a un mois une toile filante lgre et rapide sous ma fentre tapait ma porte sous le nom d'estomac son visage envelopp dans une large voilette sauta terre mais c'tait une photographie prsent et pass odieux qui rduisent l'heure en schrapnell il ne suffit pas de produire avec succs l'hpital prisonnier gilets sans boutons les marches du perron nous fusillent mal rparable soldats vins suprieurs d'empoisonnements les vnements de ma vie se passent dans la sauce des pulsations de mon cur et je fouette les chats pour me laver de leurs caresses vous verrez qu'un de ces jours Anatole France deviendra voyageur au long cours avec un pensionnat de jeunes filles d'un pays quelconque voil monsieur madame ce sicle a un charme ravissant les rforms deviennent inutiles on a des enfants quand on veut simple question d'hygine pour ne pas en avoir la sience est antiseptique l'amour ne l'est pas sur l'oreiller avoue humblement que tu n'ignores pas les mauvais lieux aux instants polygamiques sensualit exacte par dessus le march pour la virginit vexe de l'aspect romantique du mois de septembre crme la vanille ou escamotage dment des gueules sous le pseudonyme de nature victoire des feuilles qui tombent vers l'tage des corruptions divorce notre vie baisse le nez impassible comme le ciel rflexions de l'eau Suzanne scandale des bibelots que mon il achve par la suite trpidation des trains ou vives jouissances des Messalines les eaux minrales ressemblent la musique Eve et Adam membres de l'institut valsent dans le salon jarretelle hliotrope et le baryton est dreyfusard hier soir le Mont Valrien s'amusa dans l'air fatigu du reste de ma tendresse envers la fausse barbe de la vie l'art amricain blanc et noir circonlocutions embrouilles d'alcooliques relations Modern Gallery boutique au premier a l'aspect romantique d'un carambolage galerie avec ddicace c'est a qui est bon blonde dlicieuse morale confuse qui vous trangle avec petitesse momie ou grandeur de cur c'est trs gentil mais c'est fini cambriolage ver blanc sur les pelouses mesurer le pouvoir insigne bont ne dsespre pas de m'escroquer le remords ridicule entr'acte au saut du lit j'ai malheureusement une rose erreur le charme fait autour passera quel soulagement de temps en temps une blague la mode gloire de ne plus revoir un loge de gaz pavillon musique de muffle les couvertures bleues dorment heure fixe et refltent le ciel prfecture inanime s'aventurer aux Etats-Unis devient le terme qui favorise une digestion artificielle suc gastrique de grenouille lastique osmose complexe de la vie quotidienne les microbes des blanchisseuses s'accrochent au tamis des dames de la poste de Potsdam en souvenir de mon ami visage de docteur homopathe cubain pulsations ondes radiales des tribunaux infirmes aujourd'hui sur la terre le campagnard dcrot concurrence avec recettes des entraneurs laborieux mourir fini de respirer grands pas sortie professionnelle escapade sur le bras du fauteuil musique dans la tte les yeux indfiniment argumenteurs conseillent le prtre narcotique poumons accroupis autour de quelques jours assise dans ton lit la vie enfantine de la mort a la gat des histoires mcaniques semelles horloges moribondes les objets n'ont plus de couleurs mais leurs ombres ont leurs couleurs un de mes amis qui a la cl des docks pense de mme c'est dans quelque chose d'inconnu et le ciel habite l'inconnu quel bonheur d'avoir un flair infaillible et de savoir vivre comme une grande dame de Shakespeare long silence coup de poing os coucher de soleil sur un nez mince grimace des eucalyptus dans une cave il faut descendre pour sortir amazones dans une glise oiseau la pluie de la mer se fige le balancier a le visage mort confondant l'intelligence rsurrection dans le cimetire locomotive dont les lanternes brillent puises de fatigues sur deux roues monstrueuses gant de caf-chantant dernire rencontre en landau excs les mains ont une signification rpublicaine les moustaches avec rez-de-chausses argot limonade faites passer un sourire aimable avec envies disputes hourras lisez mon petit livre aprs avoir fait l'amour devant la chemine de caoutchouc dcor nouveau de dvouement vision que la sagesse marque de bonne cuisine grimper dans les milieux sportifs avec un fil de soie Tenor bousculer les sexes avec un clat de rire l'minent peintre moderne sourit de son talent ayant servi aux autres agent de livraison d'ameublement intrigue dans une beaut fatale c'est la plus belle occasion d'alarme nouvelle pour tourner le dos la vie a sa guise tout bonnement sans ides gnreuses la vrit parat toujours mdiocre devant les espaces ferms un chapeau est lche ou courageux et la lune monte avec impatience dans l'autre sens stock d'intentions dshabilles qui naissent et disparaissent comme les plantes tic tac au bain de vapeur il fait Toujours un Temps admirable aux bains de vapeur en attendant l'heure le front srieux l'intelligence se perd comme un porte-monnaie le corps vibrant sans dire un mot je reviendrai comme si l'air immobilis d'embonpoint l'abri des excs tait pay par moi contact d'aventure de got petites caresses bonheur sensuel comme de grands desseins destins la gloire mon amie ressemble une maison neuve une rampe luisante pouf de soie martyre d'idal destin aux croisades enlacs par l'amour sous le voile des romans srieux odeur du soleil dans une ville du midi gestes lents cravates montrant des seins de province le viol silencieux est mouill jusqu' la fin pas grand'chose un chapeau de paille d'acacias sur les cheveux des murs guinguettes chambre en chambre nuits passes horriblement heureux sur les reins pudeur il y a dans le monde le lgislateur des bonnes consciences que le ciel chtie piment quotidien ambassadeur secrtaire pour l'tude des plantes conjugales renomme aux plaisirs infconds dmolisseur de ruines pauvres toasts voiture aurole choue sur la mer o s'enlise le gouvernail paroissien la machine coudre argente amuse mes yeux dans le luxe d'une bouche marie jupe courte gaz de fourchettes allumes chamarres de monnaies adulations dans un verre ouate ou les dents whist splendidement possibles sous la lumire ttonnements jettenl les fiancs sur un lit trouv panier ordures nuptiales les femmes se parlent elles-mmes deux amoureux s'embrassent avec luxe sur la bouche sourire emport extase de la chaleur sur le sige du boudoir infini fatigu des yeux clos strictes politesses les imaginations ont le regard fixe le ciel est en bas et la terre est en haut sous la promenade des corbeilles l'enfer est sous-marin barrant la route mais la monstrueuse vie a des cheveux en bandeaux la misre est illustre comme un dieu triomphant en gestes circulaires elle a la couleur des petits bas gris belles courtisanes sous l'avalanche des ambitions d'un seul bond sublime but d'tre si pur tendresses de pomes dans la solitude qui dshabille les rires du Thtre le bonheur des autres traverse la rue vers l'inconnu rallum au fond vers les toiles lumineuses camarades des soirs sans corsets gestes extravagants des bagages entr'actes emports vers l'idal bourgeois les voyages des araignes magnifiques rythmes vtus d'un peignoir surprise en palissandre de l'me pendule sur le marbre des visites personne guridon vin d'Espagne dbraill venu de l o la vendeuse de l'herbe morte avec un crpe autour du sein travaille son gr serre par le froid qui voltige comme un colosse avril post-scriptum chronique d'un trou presse-papier il faudra une contrebande en ouvrant les tiroirs du hasard chez un marchand de primeurs les tiquettes m'effleurent aux tempes j'adore les drapeaux qui ont des petits noms de guerre dans la bibliothque bonne binette quelle diffrence avec une serviette en maroquin Paris critre de l'intelligence ruban rouge au dtriment de l'amour et des chants mes contemporains je ne comprends pas vos chiffres vous avez tous l'argot juif banquier couve de guenilles habits noirs des amateurs parvenus ivresse difficile et digestions lentes de l'approbation de l'argent en chausson lastique au soleil sang pur et regret de la siphylis espagnole et du ngre acrobate monstrueux congnre mains nonchalantes heureux du monde confiance publique payer son loyer amour tonn n'est-ce que cela le foyer est en dbcle et la femme amoureuse cherche le diamant perdu il faut coup sr ne pas traner des poids lourds regrets anatomiques ou boutiques dmodes bel endroit pour s'y tenir mais le tourbillon continue avec ses armes vous savez que j'ai besoin des perspectives de brouillard et d'un bout de chane ngligemment distrait canot automobile comme les lunatiques consquences d'un stroscope prolong dans un caf turc la pluie tremblante tombe douce parmi le supplice futur d'un besoin chuchotement de luxures rves de nuit prcis et pratiques puissance dans un miroir les dtenus semblables contre les murs sans draps regardent l'heure absente sans indiffrence pour l'avenir et bercent les grilles cruelles avec des petits yeux garantis un malheureux sorti de prison marche en silence au bord du foss des chimres bohmes peu peu en sifflotant la bougie s'endormit et ronfla jusqu' l'horizon le bonheur coiff de place en place met le feu aux hannetons des sciences les uns sur les autres et la mer jette en l'air les ides des ornements habills en polichinelles mondains. . . . . . . . . . . . . . . ......Buy Now (To Read More)

Product details

Ebook Number: 56892
Author: Picabia, Francis
Release Date: Apr 1, 2018
Format: eBook
Language: French